Depuis que l’Office fédéral des routes (Ofrou) a annoncé la modification des dispositions s’appliquant aux gyropodes c’est à dire des plates-formes électriques à une ou deux roues de type Segway (Transporteur Personnel Segway) et autres voiturettes électriques, des voix s’élèvent contre cette mesures.
Dès le 1er juin, ces engins seront assimilés aux vélos électriques lents (limités à 25 km/h en mode électrique) et pourront donc circuler dans tous les espaces autorisés aux vélos ordinaires.
En se rendant à l’école ou au travail ou pour faire des courses, les piétons se retrouveront de plus en plus face à des véhicules électriques utilisant les mêmes surfaces – une évolution clairement à l’encontre de la sécurité des piétons. D’autant plus que le vélo électrique est appelé à se développer fortement ces prochaines années, ce qui risque d’aggraver la situation.
Ce qui pose problème, c’est d’une part l’écart de vitesse entre les usagers. Il est particulièrement difficile à gérer pour les personnes âgées et les enfants. D’autre part, le volume et le poids, qui sont plus élevés pour les véhicules motorisés (Segway, vélos-taxis ou vélos électriques) que pour les vélos. Les conséquences sont d’autant plus graves en cas d’accident.
Pour ou contre les véhicules de type Segway sur les zones réservées aux piétons?
Si Nicolas Saramon du Centre Segway évoque le risque improbable d’accident, Ursula Schneider Schüttel conseillère nationale et membre du comité Mobilité Piétonne reste sur ses positions en souhaitant que le conseil fédéral revienne sur sa décision.