Il y a 10 ans Luc Recordon prenait la parole pour défendre le diagnostic préimplantatoire. Il avait utilisé des mots fort pour parler des personnes qui comme lui auraient préféré ne pas naître.
Atteint d’un handicap congénital, le conseiller aux Etats vaudois se confie en amont de la votation sur le diagnostic préimplantatoire. Il évoque son enfance, la force de ses parents, et ses pensées noires d’autrefois.
Il décrit avec pudeur la douleur d’une brève rencontre avec un enfant multi-handicapé dont l’image le hante encore.