Les «superpiétons», qui sillonnaient la ville sans efforts sur leur Segway ou monocycle électrique (un engin motorisé affublé d’une roue gyroscopique qui peut atteindre 20 km/h) slalomant parfois à vive allure entre les gens sur les trottoirs et les zones piétonnes, sont désormais assujettis à la loi sur les cyclomoteurs (ordonnance de la loi au 1er juin 2015). Ils doivent à présent circuler sur la route ou sur les pistes cyclables car ils sont mis sur le même pied d’égalité que les vélos électriques légers.
L’Ofrou justifie sa position: « Nous pensons à la sécurité des personnes les plus vulnérables », indique Thomas Rohrbach, porte-parole. « Un engin qui peut rouler à 20 km/h représente un danger pour ces personnes sur les trottoirs et autres zones piétonnes ». Lire l’article du 20 minutes.ch
Au regard des défenseurs des « personnes vulnérables » cette position est en complète contradiction avec la sécurité des usagers qui circulent sur des aires communes pour les piétons et les cyclistes, notamment pour les personnes à mobilité réduite et celles ayant un handicap de l’ouïe ou de la vue ainsi que pour les enfants et les personnes âgées…
Les réponses à l’interpellation déposée au Conseil national le 1er juin 2015 par le conseiller national Thomas Hardegger, président de l’ Association Mobilité piétonne sont fort décevantes.
Voir l’interpellation du 01.06.2015 du conseiller national Thomas Hardegger et les réponses du 12.08.2015 du Conseil fédéral