Samedi 10 octobre dans l’après-midi, plusieurs flashmobs ont interpellé les passants au centre ville de Sion. L’action était menée par l’association Fraxas, pour sensibiliser le public au syndrome de l’X fragile.
Un petit groupe de claquettes commence à se former. Puis d’autres danseurs viennent gonfler les rangs jusqu’à former un grand X sur la place de la gare. Des téléphones portables filment et prennent en photo ce spectacle à ciel ouvert. La flashmob a duré deux minutes, le temps d’une shimsham, le temps d’interpeler les passants.
Le but de ces mini-évènements donnés dans plusieurs endroits de la ville samedi: sensibiliser les gens au syndrome de l’X fragile, deuxième cause de retard intellectuel héréditaire après la trisomie 21. « Dans le cadre de la journée européenne du syndrome, nous avons mis sur pied un événement semblable à Lausanne. Les gens s’arrêtent au moins quelques secondes et nous pouvons leur distribuer notre flyer sur l’X fragile », dit Céline Dubas, membre du comité de l’association Fraxas.
Le syndrome de l’X fragile est peu connu du grand public. Près d’un garçon sur 4000 et d’une fille sur 8000 sont touchés et en subissent les symptômes de déficience mentale, de retard du langage ou d’hyperactivité. Le diagnostic est souvent difficile à poser de par la multitude des symptômes et la ressemblance de ces derniers avec d’autres maladies. Seul un test génétique permet de détecter le syndrome de l’X fragile.
Source : Le Nouvelliste.ch