l’AVC peut frapper à tout âge. Dans plus de la moitié des cas, il touche les plus de 65 ans, mais les plus jeunes ne sont pas épargnés.
Dans le cadre de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui a eu lieu 29 octobre, plusieurs hôpitaux ont proposé différentes activités pour sensibiliser la population à l’AVC – troisième cause de mortalité en Suisse après les maladies cardiovasculaires et les cancers.
L’AVC est une urgence. Les HUG (GE) rappellent que même s’ils disparaissent en quelques minutes, les signes d’alerte sont à prendre au sérieux et nécessitent une hospitalisation en urgence.
Les principaux facteurs de risque de l’attaque cérébrale (AVC) sont l’hypertension artérielle, le cholestérol, le diabète, le tabac, les apnées du sommeil, la sédentarité, l’excès pondéral, les antécédents familiaux d’AVC et d’infarctus cardiaque, la fibrillation auriculaire (qui est un trouble du rythme cardiaque).
Chez les plus jeunes la consommation de certaines drogues, comme la cocaïne et le cannabis, prédispose également à l’AVC.
Les signes d’un AVC sont :
des troubles moteurs (hémiplégie) et sensitifs apparaissent, comme la faiblesse musculaire d’une moitié du corps (visage, bras, jambe) ou une sensation d’engourdissement;
des troubles de la parole , la personne à de la peine à trouver les mots, à articuler, à comprendre des questions simples;
des troubles de la vision (avec une brève perte de la vue d’un œil, une image double)
des troubles de l’équilibre et des vertiges ou des maux de tête inhabituels, persistants et ne répondant pas au traitement antidouleur.
Le mal touche 16’000 Suisses tous les ans. Après un AVC un tiers des patients rentre à la maison et reprend une vie normale. Entre 30 et 40% ont besoin d’une rééducation et un quart des personnes doit rester hospitalisé avant d’être stabilisé. La rééducation combine physiothérapie, ergothérapie, logopédie, neuropsychologie et soins infirmiers.